Le camping sauvage, très à la mode depuis l’arrivée au printemps 2020 du coronavirus, est soumis à autorisation, que ce soit sous forme de bivouac ou en camping-car. Dans le domaine public, les demandes doivent être adressées aux communes, qui sont seules à même d’autoriser ou non le camping en pleine nature. Dans le domaine privé, certains agriculteurs et propriétaires de terrain accueillent volontiers tentes et/ou camping-cars, parfois contre une petite rétribution.
Toute forme de camping est bien entendu strictement interdite dans les réserves naturelles, districts francs et autres zones protégées.
Les Offices du tourisme régionaux sont à votre disposition pour des conseils en matière de camping, de parcours de randonnée, de courtes balades, d’itinéraires à vélo ou de tous autres loisirs en plein air.
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Règles de base pour un comportement responsable :
Je reste sur les chemins balisés : la faune a besoin de tranquillité. Eviter d’approcher ou de toucher les animaux sauvages, notamment les jeunes animaux (faons, oisillons). Même s’ils semblent abandonnés, leurs parents ne sont pas loin !
Je respecte le travail des exploitants et je referme les portails : tout pâturage ou forêt est une propriété exploitée avec soin par les agriculteurs ou les forestiers. Eviter de traverser les pâturages et prairies dès le printemps.
Je contourne les troupeaux : les vaches-mères peuvent devenir agressives en défendant leur veau.
Je garde une maîtrise permanente sur mon chien : tout gentil qu’il soit, le chien est perçu comme un prédateur par la faune et le bétail. Je ramasse ses crottes.
J’emporte mes déchets avec moi : la nature ne les aime pas et ne les recycle pas. L’utilisation des poubelles mises gracieusement à disposition par les propriétaires ou les communes devrait être limitée aux petits déchets.
Je fais mes besoins à l’écart des cours d’eau et préfère le papier de toilette traditionnel aux mouchoirs et lingettes humides, qui se dégradent mal. Idéalement, j’enterre mes excréments ou les recouvre de terre ou de pierres.
J’utilise les emplacements aménagés pour faire des grillades : les foyers non sécurisés peuvent créer des dégâts au sol, voire générer des incendies. Je laisse en place les murs en pierres sèches et les tas de cailloux (murgiers), car il s’agit d’éléments patrimoniaux offrant des habitats pour la faune créés par les agriculteurs et exploitants.
Je respecte la signalisation mise en place, notamment concernant le stationnement ou le camping.
Et surtout je mets tous mes sens en éveil pour apprécier cette nature à préserver.